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	 La guerre civile menace ! 
	Hier soir, à Montreuil, un débat sur le voile intégral organisé par 
	l'association « Ni putes ni soumises », qui s'oppose à la burqa, a dégénéré 
	en violences physiques, à cause des provocations du mouvement 
	pro-palestinien Cheik Yassine, qui milite pour l'islamisation des cités. Au 
	même moment, sur France 3, Houria Bouteldja, des « Indigènes de la 
	République », revendiquait le rejet de l'histoire de France, y compris la 
	plus récente laissée par Charles de Gaulle.  
	Ce week-end, à Saint Nazaire (Loire-Atlantique), deux femmes se sont 
	battues car l'une d'elle était entièrement voilée. A Marseille, Jean-Claude 
	Gaudin venait à peine de saluer "un moment d'unité, de fraternité et de 
	générosité dans cette ville" après la qualification de l'OM que des 
	affrontements et des razzias éclataient sur le Vieux-Port. Je ne compte plus 
	les commentaires incroyablement haineux (évidemment rejetés par le 
	modérateur) qui sont postés sur mon blog par des intervenants se réclamant 
	de l'islam ou du prophète. A l'évidence, le pacte social ne tient plus. Il y 
	a un terreau propice à une possible guerre civile.  
	 
	Ce qui se met en place est potentiellement dramatique pour la cohésion 
	nationale. Ce mal à un nom: le multiculturalisme. Il était censé apporter 
	concorde et tolérance. En réalité, il ne cesse d'entretenir les conflits. De 
	nombreuses associations se réclamant abusivement de l'antiracisme entendent, 
	comme « Les Indivisibles », promouvoir ce type de société éclatée, avec la 
	bienveillance paresseuse de la pensée médiatique. Or, si des intellectuels 
	et chercheur américains commencent à mettre sérieusement en doute les vertus 
	de la "diversité" y compris aux Etats-Unis, cette prise de conscience reste 
	quasi-inexistante en France. Hier, dans Le Figaro, l'écrivain 
	américain d'origine pakistanaise, Mohsin Hamid, expliquait la crise 
	identitaire qui mène certains musulmans américains jusqu'au terrorisme par 
	"le caractère hybride de l'identité de ces hommes". Il dit: "Il 
	arrive parfois que deux de nos identités essentielles se retrouvent en 
	conflit et que nous décidions d'en renier une". 
	 
	Derrière l'interdiction de la burqa, avalisée ce mercredi en conseil des 
	ministres, c'est cette dérive vers une société fractionnée qui mériterait 
	d'être analysée en profondeur par les politiques et les médias. Il est 
	urgent de donner un coup d'arrêt à ce processus encore réversible, notamment 
	en s'opposant davantage à ces associations subventionnées qui, sous couvert 
	de "consolider le vivre-ensemble", répandent de l'huile sur le feu en 
	cautionnant notamment l'islamo-fascisme qui, hier soir au portes de Paris, a 
	rendu impossible le débat démocratique voulu par « Ni putes ni soumises » 
	sur le voile intégral.  
	 
	Pourquoi ne pas s'atteler dès à présent à la rédaction d'un nouveau contrat 
	social obligeant chaque citoyen français à respecter des règles intangibles, 
	à commencer par la laïcité et la liberté d'expression?  
	Ivan Rioufol  
	
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