www.claudereichman.com  | 
  
A la une  | 
    9/9/09 | Michel de Poncins | 
| 
	 Les écologistes sont les ennemis 
	objectifs de la nature ! La protection de la biodiversité est une de ces chimères mondiales qui 
	ruinent les populations au profit de certaines catégories de personnages, 
	non seulement les politiques, mais, particulièrement dans ce cas, la secte 
	des écologistes. Elle repose sur divers ingrédients : des mensonges, des approximations et 
	le culte de la peur. Un rapprochement « amusant » peut être fait, à ce 
	titre, avec la chimère de la grippe porcine qui également repose sur le 
	culte de la peur. Un adage journalistique dit qu'il faut mettre du sang à la 
	une pour faire vendre le journal et donc enrichir les journalistes. Un fait récent, s'ajoutant à beaucoup d'autres, offre l'occasion 
	d'analyser le phénomène. Un grand hebdomadaire vient de consacrer un nombre considérable de pages 
	au danger qui paraît-il nous menace. Cela s'ouvre sur le titre : « SOS monde 
	sauvage ». Les pages sont réalisées en partenariat avec le WWF qui est un 
	des bras armés de la secte. On nous annonce que les dauphins du Mékong meurent. Il paraît qu'en 2050 
	les requins auront disparu. On ajoute que les albatros, splendides oiseaux 
	océaniques dont l'envergure peut atteindre jusqu'à 3,5 mètres, sont très 
	menacés. Tous les experts annoncent que la population mondiale du tigre a 
	chuté de 95 %, seuls 4000 spécimens résistant encore dans la nature. 
	D’autres espèces, plus ou moins sympathiques d’ailleurs, devraient 
	disparaître. De magnifiques photos terrifiantes à souhait ponctuent le 
	reportage. L'offensive des membres de la secte continue ainsi sans jamais 
	s'arrêter. Des nouvelles viennent de nous parvenir à ce titre, à propos des 
	orangs-outangs. Il y a un « regain d'espoir » pour l'avenir de ces grands 
	singes. Il ne resterait plus, d'après les estimations des experts, que 50 
	000 à 60 000 individus vivant à l'état sauvage dont 80 % en Indonésie et 20 
	% en Malaisie. La bonne nouvelle est qu'une colonie de plusieurs milliers 
	d'individus vient d'être découverte à l'est de Bornéo. Les journalistes qui 
	rapportent ces faits ne manquent pas d’indiquer que ces animaux partagent 
	avec les êtres humains plus de 98 % de leur génome. Dans La République du centre, il est indiqué que la ville d'Orléans 
	entend protéger les chauves-souris. La ville en effet veut ruiner les 
	Orléanais, sans les consulter du tout, en manifestant sa volonté de protéger 
	les chauves-souris par un travail d'accompagnement. Le motif est qu’une 
	étude récente indique qu’Orléans abrite une espèce classée comme vulnérable 
	à l'échelle mondiale et européenne. De l’argent arraché par la brutalité 
	fiscale va donc être déversé pour développer ces charmantes bêtes. Le 
	journal explique que, par malheur, la zone où elles se trouvent n’est pas 
	classée Natura 2000. Mais selon lui rien n'est perdu car, au nom de la 
	désastreuse habitude du zonage, Orléans pourrait être classée en zone 
	naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique. La pression 
	médiatique est telle qu’un propriétaire orléanais manifeste publiquement 
	dans le journal une certaine fierté de participer au recensement de ces 
	chauves-souris et à leur protection, cela malgré la gêne et les dépenses qui 
	en résultent pour lui. Ce qu'est Natura 2000.  Il s’agit d’une directive européenne qui depuis 1992 établit partout des 
	zones rurales où aucune activité n’est autorisée, sauf accord des 
	bureaucrates de Bruxelles. Le prétexte est de défendre précisément cette 
	biodiversité. La France a proposé 800 zones représentant 5 % du territoire. 
	Déjà, à l’époque, les camarades des chauves-souris avaient voulu sévir dans 
	une commune parce qu’un quart des chauves-souris prétendues rares avaient 
	élu domicile dans une caverne se trouvant sur son territoire.  La directive a pour effet de paralyser ou de ralentir toute nouvelle 
	activité, sauf accord du préfet, dans les territoires malheureusement visés. 
	De ce fait, elle génère chômage et pauvreté. En filigrane, se trouve l’idée 
	que les hommes sont de trop dans la nature, idée qui fait partie globalement 
	de la philosophie des écolos et de la culture de mort. Le coût du TGV pour Marseille a été majoré à l’époque pour protéger un unique couple d’aigles de Bonnelli, dont, au demeurant, il n’est pas sûr que la trace ait été retrouvée. A cette fin, le tracé a été modifié et le chantier fut interrompu à plusieurs reprises. Il a fallu aussi complaire aux castors et, notons bien la précision, aux plobates cultripèdes qui sont, comme tout le monde ne le sait sans doute pas, de rarissimes crapauds. Cela rappelle aussi une autoroute dans la Sarthe dont la construction fut bloquée longtemps, d’abord pour un pique-prune, puis ensuite encore pour des chauves-souris, espèce décidément fort à l’honneur : peu importe que l’autoroute ait été urgente pour éviter des accidents sur des routes surchargées. Il est possible d'arrêter là l’énoncé des faits, dont certains très récents, et d'essayer une analyse. Une chimère qui apporte gloire et richesse ll s'agit de respecter la biodiversité, c'est-à-dire d'empêcher la disparition des espèces. Les diverses espèces animales seraient menacées d'extinction et il faudrait les protéger, c'est-à-dire en fait créer des fonctionnaires, eux-mêmes tout à fait protégés, pour s'occuper de la protection de ces espèces prétendues menacées. Le caractère chimérique de la proposition apparaît tout de suite. Faut-il 
	reconstituer les espèces telles qu'elles étaient en 1900 ? Chimère dans la 
	chimère. Faut-il protéger les espèces telles qu'elles sont en septembre 2009 
	? S'il faut protéger la totalité des espèces, nous nous trouvons devant une 
	tâche évidemment impossible car le Créateur a disposé des dizaines de 
	millions d'espèces dont une toute petite partie, simplement, est connue : la 
	découverte de grands singes que l'on ne connaissait pas montre 
	l’impossibilité de tout recensement. Mais ces difficultés ne découragent pas les créateurs de la chimère : ils 
	bâtissent toute une armature légale pour la consolider : réglementations et 
	organismes fleurissent de tous côtés. Cette armature légale consolide la 
	chimère mais en même temps enrôle des acteurs qui y gagnent gloire et 
	richesse et de ce fait participent à la consolidation : ministres, 
	fonctionnaires et bien d’autres. Le Grenelle de l’environnement fait partie 
	de cette armature légale. Il existe un Institut français de la biodiversité 
	(IFB), créé dans la suite de la convention de la diversité biologique issue 
	de la conférence de Rio.  Des doctrines et des matériels arrivent aussi avec le même phénomène de 
	personnes qui deviennent des propagandistes y trouvant un très grand intérêt 
	financier. En France il existe partout des personnes payées pour compter les 
	oiseaux ! Au demeurant, c'est un travail fort sympathique qui se passe dans 
	la nature et évite de s'ennuyer dans un bureau. Pour compter ce qui est 
	impossible à recenser, il faut du matériel et des personnes qui travaillent 
	à la méthode et l’enseignent pour réaliser le supposé comptage sur la base 
	d’une prétendue science.  La presse, comme nous l'avons vu plus haut, joue un rôle majeur dans 
	cette consolidation de la chimère en y trouvant à son tour son profit. 
	L'éducation, dans la mesure où elle est nationalisée, œuvre également dans 
	le même sens. Même l’éducation prétendue privée ne résiste pas. Au bout du compte, l'opinion publique, conditionnée par la presse et 
	l'éducation, se trouve piégée d'autant plus que les gens ont perdu 
	l'habitude de réfléchir en profondeur aux problèmes.  C'est à la suite de ces actions conjuguées que la chimère, inexistante à 
	sa naissance, devient au fil du temps une sorte d’édifice en béton qu’il est 
	fort difficile de détruire. L'effet de ruine se crée et s'amplifie au fur et à mesure de la 
	progression de la chimère, car l'argent est détruit à grandes brassées. Une 
	rivière argentée s’écoule majestueusement et chacun des acteurs s'efforce de 
	s'y alimenter : salaires mirobolants pour un travail inutile, parlottes 
	innombrables avec les fêtes en conséquence, voyages dans des pays fort 
	sympathiques et en classe affaires, parachutes dorés, tout est bon pour en 
	profiter. Compter aussi avec le zonage du territoire dans une quantité 
	innombrable et inextricable de catégories de territoires freinant toute 
	création et toute innovation. Un aspect particulier de l'effet de ruine mérite d'être signalé : 
	l'objectif non avoué mais réel de la secte des écologistes et des politiques 
	qui les suivent est d'exercer un pouvoir totalitaire sur le reste de la 
	population en lui dictant ce qu'elle doit faire et les comportements qu'elle 
	doit adopter. Toute politique dirigiste de cette sorte déclenche l’effet de 
	ruine. Par ricochet aussi les politiques publiques se retournent contre les 
	objectifs qu’elles se donnent, en privant les gens des moyens nécessaires 
	pour résoudre par eux-mêmes les problèmes s’il y en a. Notons que l’analyse ci-dessus s’applique, mutatis mutandis, à toutes les 
	autres grandes chimères à la mode. Alors que faire ? Ensuite laisser jouer le droit de propriété et son corollaire la liberté 
	des contrats. Ceux qui aiment particulièrement les chauves-souris, ou les 
	tigres, ou les vipères peuvent très bien s'organiser à leur propre échelle 
	dans ce cadre du droit naturel et sans nuire aux autres. Il est important en terminant de constater que la quasi-totalité de la 
	population aime la nature et peut fort bien s'en occuper.  Seuls les écologistes peuvent être considérés comme des ennemis objectifs de la nature puisqu'ils veulent l'asservir à leur propre pouvoir ainsi qu’à leur richesse personnelle, tout en empêchant les autres de s’en occuper… . Michel de Poncins 
  |